En Afrique l’augmentation du pourcentage des déchets électroniques dirigés vers la collecte et le traitement appropriés de 10% à 30% conduira à une quantité additionnelle estimée d’environ 1 million de tonnes de produits électroniques en fin de vie disponibles pour un bon recyclage, ce qui libèrera une valeur économique potentielle de presque 300 millions d’euros (remarque : la valeur de marché moyenne des déchets électroniques est évaluée à l’heure actuelle à 300 Euros par tonne).

Le Workshop 2 sur la Technologie à Vienne (Autriche) a réuni des experts Européens et Africains et s’est concentré sur les technologies de transformation (parfois très élémentaires) pour les équipements électriques et électroniques désuets. Sur la base de la technologie de pointe dans chacun des 4 départements/villes d’Afrique, des technologies de recyclage/transformation appropriées ont été proposées, centrées spécifiquement sur la protection de l’environnement, la sauvegarde des ressources essentielles et la création d’emplois au niveau local. Ces solutions technologiques spécifiques ont été complétées par des conseils pour identifier les outils appropriés et des indicateurs pour les responsables politiques, ainsi que des conseils clés pour les entrepreneurs.

  • Petits appareils IT et équipements de télécommunication (par plus de 50 cm de dimension externe)
  • Petits équipements
  • Gros équipements
  • Équipements d’échange de chaleur
  • Écrans, moniteurs et équipements contenant des écrans ayant une surface de plus de 100 cm2
  • Lampes.

Beaucoup peut déjà être réalisé tout « simplement » en démontant manuellement la plupart des produits désuets. Pour permettre des opérations éco-efficaces, la formation des travailleurs sur les questions de la santé, de la sécurité et de l’environnement, ainsi que la formation des entrepreneurs sur la gestion adéquate, sont essentielles.

Il y a des produits qui contiennent des composants et/ou des substances préoccupants (par ex. les fluides réfrigérants halogénés dans les réfrigérateurs, le mercure dans les poudres des lampes, le BFR dans les matières plastiques, …) qui réclament une attention spéciale. Des technologies plus complexes sont disponibles, mais elles ont besoin de certains volumes minimum pour rendre viables les investissements nécessaires. Entretemps, jusqu’à ce que la collecte atteigne les volumes nécessaires pour justifier l’investissement dans ces technologies complexes, on peut utiliser des installations de traitement mobiles, ou bien on peut traiter les déchets dans des plates-formes régionales spécialisées si le mouvement transfrontalier nécessaire des déchets est faisable. En particulier ces substances préoccupantes rendent nécessaire d’établir un système de financement durable pour permettre des investissements à long terme du secteur privé dans les technologies de pointe.

En outre on a donné des conseils sur les domaines potentiels de coopération et des solutions communes au niveau transnational, et l’on a élaboré un guide étape par étape pour aider les responsables politiques à définir une solution durable pour les déchets électroniques.